Beaucoup d’associations interviennent dans les domaines tels que la santé, l’éducation, le soutien aux personnes vulnérables, mais aussi la promotion du genre, la culture et le sport. Deux personnes au minimum peuvent se constituer en association, commencer leurs activités et ce, sans autorisation particulière.
La déclaration permet de doter l’association d’une capacité juridique. L’association déclarée peut alors évoluer dans sa forme et acquérir un statut d’Organisation Non Gouvernementale, ou être reconnue d’utilité publique.
L’ARUP est toute association ou union d’associations œuvrant dans un but d’intérêt général en intervenant sur les volets socio-culturels, socio-économiques du pays ou d’une région déterminée du pays (l’association doit avoir mené des activités pendant cinq années consécutives avant de pouvoir prétendre à cette reconnaissance).
L’ONG est toute association étrangère autorisée et ayant signée une convention avec le ministère chargé de l’économie et des finances ou toute association nationale déclarée ayant obtenu un agrément du ministère chargé de l’économie et des finances après signature d’un accord cadre. Avant de prétendre au statut d’ONG, chacune des associations doivent avoir pour champs d’intervention les domaines du développement économique, social et culturel du pays ou d’une région déterminée du pays.
Le syndicat est tout groupe ou groupes d’organisations de travailleurs ou d’employeurs exerçant dans le même domaine, la même activité (professions libérales ou autres), dans le même secteur ou dans des métiers et professions similaires concourant par exemple à l’établissement de produits déterminés dans l’optique de militer pour la défense et la promotion des intérêts moraux, matériels et professionnels de ses membres.
Historiquement, les associations ont toujours existé dans la société traditionnelle burkinabè notamment avec les groupements Naam de la région du nord dans le Yatenga. A l’origine de ces groupements Naam, il y a les Kombi-Naam. Entendez par là le “pouvoir des jeunes” qui était un regroupement d’entraide de jeunes du même village ayant la même tranche d’âge. Les points communs de ces groupes étaient la solidarité, l’entraide et le développement de leurs activités au sein de la communauté. Les Naam étaient donc les premières associations de personnes au Burkina Faso à la seule différence qu’il n’y avait pas encore de loi et autres décrets portant liberté d’association.